Pouvez-vous nous parler de votre travail sur Tarzan, qui associe votre talent pour la musique d’action à un grand sens poétique reponsant notamment sur une merveilleuse orchestration et qui se détache nettement de l’ensemble de votre travail. Quels sont vos souvenirs de cette époque ?
C'est ma partition la plus travaillée. La musique de dessin-animé est extrêment difficile et prend beaucoup de temps. A travers cette partition en particulier, je voulais montrer ma capacité à mettre l'émotion en musique, plutôt que l'action. Ce fut aussi une partition dans laquelle j'ai moi-même joué une partie des percussions, et cela m'a également pris énormément de temps dans la mesure où tout est joué sur de véritables instruments et non pas échantillonné. J'ai pris mon temps pour réaliser exactement l'approche que je souhaitais. J'ai également participé dans ce sens à certaines chansons de Phil Collins, notamment dans Entre Deux Mondes (Two Worlds), pour laquelle j'ai vraiment apprécié de travailler avec Phil.
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