Comment êtes-vous arrivé sur le projet ?
Cela s'est passé il y a trois ans. Je venais de terminer Kuzco, l’Empereur Mégalo, qui était dirigé par le même réalisateur, Mark Dindall et le même producteur Randy Fullmer, et ils m'ont tout simplement demandé de les suivre sur cette nouvelle aventure.
Comment ont évolué vos relations avec eux ?
Ce sont deux personnes merveilleuses et nous nous sommes tellement amusés sur Kuzco, l’Empereur Mégalo que je n'ai pu refuser leur demande. Le fait est que sur le premier film, je ne suis arrivé qu'en toute fin de projet, ce qui fait que je n'ai disposé que de très peu de temps pour réaliser l'ensemble de la partition. Avec Chicken Little, j'arrivais au début du projet, ce qui fait que nous avons vraiment pu approfondir nos relations sur ce dernier film. Mark a des idées très précises sur la comédie et son rythme. Il veut que la musique disparaisse à certains moments pour mieux revenir en force à d'autres. J'ai beaucoup appris en travaillant à ses côtés. C'est un véritable artisan, il sait vraiment comment utiliser la musique pour souligner un dialogue ou un moment d'humour.
[...]