Comment êtes-vous passé du layout à l'écriture de scénario puis à la production de Taram et le Chaudron Magique ?
Au départ, j'ai commencé en faisant le courrier au studio. Puis je me suis mis à l'animation. J'ai notamment participé à Man and the Moon et à des courts-métrages pour la télévision. J'ai fait un peu de tout, y compris de l'écriture. A la base, j'étais un « layout man », mais sur The Wonderful World of Disney et Walt Disney's Wonderful World of Color, je me suis pris de passion pour l'association de l'animation et des prises de vue réelles. Le genre de scènes où vous voyiez Walt avec le Pr. Owl, Donald ou encore Tic & Tac. J'ai donc commencé à faire une sorte d'aller-retour entre l'animation et les prises de vue réelles. En tant qu'auteur, j'ai travaillé sur des films comme The Watcher in the Woods. Après cette expérience, on m'a donné à choisir entre la réalisation et l'écriture. At cette époque, Rick Rich était déjà le réalisateur du studio, une sorte d'apprenti réalisateur et je ne voulais pas lui faire obstacle. Je suis donc resté au département Histoire. Vous savez, à cette époque, il y avait pas mal de problèmes au studio. Les Nine Old Men comme on les appelait, Frank & Ollie, Milt et les autres étaient partis, tandis qu'un autre groupe d'animateurs de grand talent avaient rejoint Don Bluth. Il nous restait des animateurs fraîchement sortis de Cal Arts, plein de talent mais sans expérience, et tout le monde savait que j'aimais bien m'occuper des jeunes. [...]